JOUR 1 :
Chambre 1407
Le prospectus était alléchant. Niché dans un jardin paysager dans l'un des quartiers les plus animés de Bangkok, le Fraser Suites Sukhumvit, Bangkok est un véritable sanctuaire pour les citadins Chacune de ses suites comprend un salon contemporain, une cuisine entièrement équipée. Chaque résidence est technologiquement améliorée et propose un un système de divertissement haut de gamme complet.
En ce jour 1, il est grand temps de prendre possession de l’espace, de ce qui sera mon « home sweet home » pour les deux semaines à venir. Pas de faute de goût. Comme toujours, dans les hôtels asiatiques, le beau n’est pas considéré comme une substance en soi mais rien qu’un dessin d’ombres, qu’un jeu de clair-obscur produit par la juxtaposition de substances diverses. Plancher lustré alezan, murs blanc de lin avec une touche bistrée, croutes contemporaines au mur … Une immense baie vitrée répand sur le rectangle un jour tranquille.
A première vue tout semble pur, un brin clinique, presque froid . Pas de fauteuil régence ni de sofa mais juste un canapé caca d’oie entièrement plastifié. Comme pour me rappeler mon statut de pestiféré. Une terrasse sans appât mais plus précieuse qu’un joyau domine Bangkok et Sukhumvit Soi 11, le quartier des plaisirs d’avant la grande pandémie. En contrebas, une marchande des quatre saisons vend des fruits découpés. L’écho renvoie le tintinnabulement d’un Seven Eleven. Bangkok est là. Si proche. Si loin.
DAY 1 :
Room 1407
The flyer was promising. Nestled in a landscaped garden in one of Bangkok's most vibrant areas, the Fraser Suites Sukhumvit, Bangkok is a true sanctuary for city dwellers Each of its suites includes a contemporary living room, a fully equipped kitchen. Each residence is technologically improved and offers a complete high-end entertainment system.
On Day 1, I can finally endorse and make mine the room that will be my "home sweet home" for the next two weeks. No bad taste. As always, in Asian hotels, beauty is not seen as a substance in itself but only a pattern of shadows, a play of chiaroscuro produced by the juxtaposition of various substances and contrast between light and dark. Glossy chestnut floor, white linen walls, contemporary paintings on the wall ... A huge bay window spreads a quiet day over the room.
At first glance everything seems pure, a bit clinical, almost cold. No armchair just a fully plasticized brown sofa : a wake-up call of my plague status. A concrete terrace with no charm but more precious than a jewel overhangs Bangkok and Sukhumvit Soi 11, the notorious red district prior the Great Pandemic. Down there, a street food stall sells cut pineapples, mangos and watermelon. The echo returns the tinkle of a Seven Eleven. Bangkok is there. So close. So far.
NB This blog is mostly for French speakers. This is just a basic “pidgin” international English version. Apologies for slip up.
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